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Inauguration de la "Sculpture de Jouvence"

De droite à gauche : Pierre-Alain ROIRON maire de Langeais, moi-même et Abel PIRES Chargé de la culture
 



Ce dimanche 27 janvier, les habitants de Langeais ont eu l'occasion rare d'inaugurer une oeuvre... encore en devenir.

Il s'agirait plutôt d'une naissance pour cette "sculpture de jouvence" qui s'apprête à connaître de grandes transformations tout au long de l'année. Ce fragile buste en terre crue vivra au rythme des saisons, selon les intempéries. La pluie, le gel et les orages  l'éprouveront jusqu'à en révéler l'âme pérenne, presque éternelle. Ce visage sera celui d'une jeunesse souriante, triomphant des affronts du temps.

Mais ce portrait n'est donc pas seulement le mien, car si j'utilise une nouvelle fois mon image c'est uniquement parce qu'elle me semble être le meilleur témoin du temps qui passe... et puis je ne voudrais pas défigurer quelqu'un d'autre! Ce portrait c'est donc avant tout celui du temps retrouvé; celui de l'enfance puisque la ville m'avait déjà accueilli une première fois,  quand j'avais six ans. Mais plus encore, celui de créer, grâce à la confiance que la ville m'a accordée.



Résidence d'artiste à Langeais

 Empreintes végétales, projet                    


Depuis déjà un an, j'ai le plaisir d'être accueilli par la ville de Langeais (Indre et Loire) dans le cadre d'une résidence d'artiste.

Tout a commencé quand je suis venu faire connaître mes projets auprès du service culturel. J'espérais alors un soutien pour réaliser des oeuvres devant le public, à la manière de mes pierres-formances, sauf que ce serait au coeur de la vie d'une cité qui m'est particulièrement familière, pour y avoir grandi. Sans le savoir, je venais de formuler le principe même d'une résidence!


Bien d'autres projets furent imaginés ensuite avant que la ville en choisisse quatre... Dont voici le descriptif:

Les noces d'argile
L’intention de cette performance est de traduire l’attirance qui attire mutuellement l’artiste et sa muse par une mise en scène musicale et chorégraphiée. Ce désir qui uni l’esprit au corps, le créateur et le crée, s’illustre à travers des symboles et des thèmes religieux dont la terre servira de point de rencontre -d’alliance- pour des noces sacrées.

La performance fut réalisée le 21 juillet 2012 en l'église Saint Laurent de Langeais. Vous pouvez en regarder la vidéo en cliquant sur ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=MZOQOY83HK0


Sculpture de jouvence
L'œuvre se présente au préalable comme le portrait de l’artiste adulte, en terre crue noire, donc très périssable... Au fur et à mesure, la terre se dégrade. D’abord elle se fissure, se craquelle, puis s’érode avec la pluie. Bientôt, des plaques d’argile se décrochent, laissant entrevoir un support blanc. On devine alors qu’il s’agit de... Mais je n'en dit pas plus car ça doit rester une surprise!

L'inauguration est prévue le dimanche 27 janvier à 12 h, sur le square Jacques Siegfrid, entre le château et le pont de la Roumer.



L'Olivier
Il s'agira d'une arche en pierre, très sobre -presque intemporelle, qui s'élevera devant l'école primaire. Au milieu se tiendra un jeune olivier, dont les branches se mêleront timidement à la maçonnerie. Avec le temps, de sa longue croissance, l'arbre finira par étreindre fermement les pierres jusqu'à les desceller. On dira de lui qu'il est comme libéré de ses entraves. Ainsi en va t-il de la maturité.

J'ai prévu de poser les premières pierres durant le mois de février 2013. 



L'amouRre / la Roumer

Concept : " ce sont les regardeurs  qui font le tableau"     Marcel Duchamp

Représenter une nymphe ou n’importe quelle sirène est toujours un défi au bon goût. Trop de littératures enfantines et de dessins animés auront galvaudés sa simple évocation. La dernière fois, j’avais pourtant choisi d’en sculpter une sans écaille ni queue de poisson -c’était une femme comme toute les autres- mais chacun reconnaissait pourtant en elle une sirène et cela sans hésitations…
Cette fois, je confie entièrement aux regardeurs le soin d’interpréter une série de formes organiques flottant sur l’eau. Même le titre ne saurait les aider, mais je fais confiance à leur imagination !

Descriptif : anagramme de « la Roumer », cette oeuvre se présente depuis les rives comme une série de galets flottant parmi les nénuphars… Mais depuis le pont, le spectateur fait une toute autre découverte : il s’agit du corps allongée d’une nymphe ! Est-ce un tour de son imagination ou seulement un jeux d’optique ?


Réalisation des travaux prévues avant l'été.



Pour décourir mes autres projets, je vous propose  simplement de me rendre visite à mon atelier. Difficile de ne pas le trouver: il s'agit du kiosque à musique!
 

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